Sérénade
Arrangement musical pour revisiter le répertoire des Pays de Savoie et l’adapter aux ensembles musicaux actuels, dans le cadre du projet " En revenant des montagnes ".
Arrangement pour chœur et orchestre à effectif variable vent, cordes et percussions
Par : Rémi Boniface
Cette version a été enregistrée par Pascal Cacouault au Centre artistique départemental de Montmélian en juillet 2017 dans le cadre d’un projet porté par le Musée Savoisien et la Direction du Développement Artistique et Culturel de la Savoie. Elle est interpétée par un groupe de 60 musiciens sous la direction artistique de Rémy Boniface (Trouveur Valdoten). Les 4 premiers couplets sont chantées sur une mélodie collectée par Julien Tiersot, les 4 suivants sur celle connue à Bessans et notée par Jeanne Ratel.
Inclus les partitions, les paroles, le fichier MIDI et l'enregistrement sonore.
Je me suis fait une maîtresse (bis)
Je m’en irai vers la mi-nuit, à la fenêtre de son lit (bis)
Oh! Dormez-vous, Jeanne ma mie? (bis)
Si vous dormez, réveillez-vous : c’est votre amant qui parle à vous (bis)
Je ne dors pas lorsque je veille : (bis)
Toute la nuit je pense à vous, mon cher amant, marions-nous (bis)
Il faut en parler à mon père, (bis)
Et à ma mèr’ si elle veut, nous nous marierons tous les deux. (bis)
Beau paysan donne-moi ta fille
Donne-la moi sans un compliment, elle me rendra mon coeur content (bis)
Oh non ma fille est encore trop jeune
C’est une jeunesse de quinze ans, faites-lui l’amour en attendant (bis)
Oh non l’amour je ne veux plus la faire
Car tout galant qui fait l’amour longtemps, est assuré de perdre son temps (bis)
J’irai là-haut de sur la montagne
Là-haut j’irai me consoler en regrettant mon temps passé (bis)
Chanson collectée par Julien Tiersot et publiée dans Chansons populaires recueillies dans les Alpes françaises, Grenoble, Librairie Dauphinoise / Moûtiers, Librairie Savoyarde, 1903, p 257-259. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6574754j/f331.item.texteImage
Cette chanson appartient à la fois au répertoire des sérénades et à celui de la demande en mariage, comme l’indique le titre. Elle se présente comme un dialogue entre les amoureux, avant l’intervention du père de la jeune fille qui refuse, entrainant un chagrin manifeste du jeune homme. Certains vers se retrouvent dans d’autres, notamment dans Réveillez-vous belle endormie.